Présentation de l'oeuvre
Je sent que mon ange s'éloigne pour me laisser de plus en plus libre d'agir sur terre. Je commence à me sentir chez moi et j'écrit ceci :
Un Hymne pour la terre
Comme nouvelle patrie, tu as été nommée,
Alors que je descendais la pente abrupte,
Aspirée par la force de ton appel.
Mais en bas je me suis sentie bannie de mon ancien berceau.
Je ne t'ai plus reconnue.
Tu me semblais si froide, si étrange.
J'errais partout comme une folle.
Qui pouvait me guérir?
Puisque tout me torturait,
Je voulais m'enfuir loin...
Pour retrouver ma patrie au ciel,
La patrie à moitié perdue
Mais non oubliée.
Longtemps il fallut pour me libérer de cette envie.
Autrefois, debout sur des pierre dures,
Je les tiens maintenant comme des cadeaux purs.
Je t'embrasse comme les anciennes prêtresses.
Tu t'éveilleras en moi
Et en toi je chercherai les mondes
Que jadis je ne cherchais que parmi les étoiles.