Aux moments où il y a déséquilibre entre le yin et le yang, je fais le vide pour transcender mes désirs et émotions, pour retrouver l'union entre le ciel et la terre.
Je sent que mon ange s'éloigne pour me laisser de plus en plus libre d'agir sur terre. Je commence à me sentir chez moi et j'écrit ceci :
Un Hymne pour la terre
Comme nouvelle patrie, tu as été nommée,
Alors que je descendais la pente abrupte,
Aspirée par la force de ton appel.
Mais en bas je me suis sentie bannie de mon ancien berceau.
Je ne t'ai plus reconnue.
Tu me semblais si froide, si étrange.
J'errais partout comme une folle.
Qui pouvait me guérir?
Puisque tout me torturait,
Je voulais m'enfuir loin...
Pour retrouver ma patrie au ciel,
La patrie à moitié perdue
Mais non oubliée.
Longtemps il fallut pour me libérer de cette envie.
Autrefois, debout sur des pierre dures,
Je les tiens maintenant comme des cadeaux purs.
Je t'embrasse comme les anciennes prêtresses.
Tu t'éveilleras en moi
Et en toi je chercherai les mondes
Que jadis je ne cherchais que parmi les étoiles.
Je me trouvais au musée des Sciences naturelles entrain de copier un modèle d'australopithèque qui est un hominidé sensé avoir vécu entre environ 4,4 millions et 1 million d'années avant notre ère. Tout en dessinant des détails minutieux je me suis demandée comment l'être humain pouvait avoir cet être-là comme ancêtre. J'aimais bien Lucy mais était-elle vraiment mon arrière, arrière, arrière, arrière, arrière............................................ grand-mère ? Au moment où je me suis posée cette question je sentis la présence d'un autre être se tenant derrière moi, qui m'observait avec intérêt. Quand je me suis retournée pour voir qui était là, je n’ai découvert personne. J'avais la nette impression que non seulement un être m'avait observée mais qu'il prenait activement part à mon questionnement intérieur. Les mots suivants me traversait l'esprit comme un chuchotement: « Tu es sur le bon chemin, continue à te poser des questions. Et aies patience ».