Martina Westover

Je cherche la vrai joie au delà des plaisirs éphémères.

Je m'unis avec l'autre à un cœur pur.

A 35 ans, j'avais l'impression de vivre dans le fondement de l'univers. J'allais devenir de plus en plus active au sein de cette terre.
 

Je tais mon mental. Mon âme devient chaste comme une vierge pour sentir et percevoir l'esprit.

Au milieu des épreuves je garde la joie. Le stress, la maladie, la vieillesse, les obsessions ne constituent pas d'obstacles mais deviennent des leçons fertiles pour le développement.

De la mi-vingtaine à la mi-trentaine, j'avais souvent l'impression de me sentir dans un précipice surplombant un abysse. Pendant ces moments, j'avais l'impression que mon corps physique était sur le point de se dissoudre dans le néant. Une grande peur agrippait mon âme car j'avais l'impression de perdre conscience pour toujours et à jamais. Ces moments me sont venus à l'improviste ou au milieu d'une médiatisation. J'appellerais alors mon esprit dans mon corps et penserais aux choses les plus terre-à-terre, terre-à-terre. Pour chaque fois j'ai craint que je n'étais pas suffisamment préparé pour franchir le seuil.