A 37 ans, j'ai eu un rêve très lucide : Pendant ce qui semblait toute une nuit je parlai avec un être très sage. J'étais une sphère et cet être était aussi une sphère. Nos deux sphères s'interprétaient et nous communiquions sans mots mais avec une précision impossible avec des mots. La discussion était très sérieuse. Je ne me souviens pas des détails mais il s'agissait du cours du monde, de l'avenir de la Terre et ce qu'il fallait surtout faire pour aider la prochaine génération à avancer dans la lumière. Je me suis rendue compte que je parlais avec un être d'une grande sagesse mais qui me traitait comme son égal. Mais je voulais à tout prix être consciente et réveillée pour savoir avec qui je parlais. Alors je me suis réveillée et assisse dans mon lit j'ai demandé intérieurement avec qui j'avais à faire. La réponse arriva avec un peu d'humour: « Si tu ne sais pas, cela n'est pas à nous de te le dire mais on peut te donner une énigme et un jour, tu sauras ». Et on m'a donné une énigme. Mais cela n'était pas si important. Ce qui vint après le fut bien plus. Les voix me disaient que le temps était venu pour que je rentre avec courage dans la seconde moitié de ma vie.
Je me suis retrouvée sur une pente raide entrain de marcher. Je montais toujours plus haut vers un but important mais j'avais oublié lequel. J'avais aussi l'impression d'être perdue. J'arrivai enfin dans un endroit où il y avait un énorme palais resplendissant d'un blanc pur. Aussitôt, je voulus aller vers les portes. Mais en chemin, je suis passée à côté d'une sorte de première cour à ciel ouvert dans laquelle se trouvait une multitude de gens en haillons, certains pleurant amèrement, d'autres calmes et silencieux. Certains avaient l'air de brûler dans des flammes invisibles et avaient grand soif. D'autres souffraient d'un froid glacial. L'air aux alentours était empli de leurs cris. Je leur demandai aussitôt qui ils étaient et qu'est-ce qu'ils faisaient ici. Pas de réponse. C'était comme si ils ne me voyaient pas. J’eus pitié de leur souffrance. Mais je ne pouvais rien faire pour eux. Je continuai mon chemin et je suis passée sur un pont. J'ai trouvé des centaines d'énormes marches qui montaient vers des portails. Je les ai gravies une par une. Enfin je fus devant ces grands portails d'or et j'ai frappé pour demander si je pouvais entrer. Au moment où les portes allaient s'ouvrir et où je pouvais franchir le seuil comme si cela allait de soi, un énorme être m'est apparu. Il était ceint d'une lumière et sa voix tonnait : « Halte ! Qui a laissé cet être entrer ici ? ». En se tournant vers moi il continua doucement et avec beaucoup d'amour : « Tu n'es pas prête pour entrer ici. Si tu entres maintenant, ton âme souffrira énormément. Tu brûleras. Retourne d'où tu viens. Ton temps n'est pas encore venu ». Alors je lui ai tourné le dos et j'ai commencé le long chemin du retour sans me perdre.