Martina Westover
- SériesSupportDimensions40 × 2 × 50 cmDisponibilité
- SériesTechniquesDimensions17 × 1 × 18 cmDisponibilité
- Présentation de l'oeuvre
Masque fabriqué avec du papier mâché formé sur de la terre sculpté.
SériesTechniquesSupportDisponibilité - SériesTechniquesDimensions18 × 1 × 25 cmDisponibilité
- SériesTechniquesDimensions21 × 5 × 62 cmDisponibilité
- SériesTechniquesDimensions20 × 1 × 28 cmDisponibilité
- SériesSupportDisponibilité
- SériesSupportDisponibilité
- Présentation de l'oeuvre
Pendant ma tendre enfance, j'avais du mal à vivre dans mon corps, comme si un élément me manquait et que j'allais suffoquer. Ceci n'était pas pensé mais ressenti de façon obscure. Je vivais souvent un temps distendu, dans un « autre monde ». Des heures, peut-être des minutes ou des secondes s'écoulaient, qui sait, car le temps m'était étranger. Je ne fermais pas les yeux. Je ne créais pas ce monde consciemment. Ces moments surgissaient tout naturellement, à n'importe quel moment. Par moment, dans mon imagination, une immense mer m’enveloppait, immense mais intime. J'y nageais comme un poisson heureux. Cette atmosphère aquatique était impénétrable par le soleil aveuglant et impitoyable que je savais quelque part là-haut. Des lueurs douces et subtiles d'indigo, de bleu marine et de turquoise pénétraient cette ambiance nébuleuse et énigmatique par vagues successives. Je distinguais de temps à autre une couleur sans forme précise. Je descendais au plus profond de cette mer pour explorer des cavernes sombres et mystérieuses, découvrant des créatures embryogéniques mi plante mi poisson et étranges... des coquillages, des exosquelettes, et toutes sortes de formes tout en rondeur. Je me sentais chez moi, en sécurité dans un océan de vie baignée d'une lumière transcendante d'amour et de chaleur.
SériesTechniquesSupportDisponibilité - Présentation de l'oeuvre
Je garde la confiance intérieure dans l'adversité.
SériesSupportDisponibilité - SériesTechniquesDimensions21 × 5 × 62 cmDisponibilité
- TechniquesDisponibilité
- Présentation de l'oeuvre
Bientôt, j'allais avoir une autre révélation. Je devais avoir cinq ans. Cette fois j'étais bien éveillée, pas d'ambiguïté possible, car ma mère me força à faire une sieste et je n'étais absolument pas fatiguée ! « Cela, n'est pas grave si tu ne dors pas, va te reposer au moins », me dit-elle. Allongée sur mon lit, agitée et pleine d'énergie, j'ai commencé par inspecter les crevasses et les trous du plafond. J'y voyais des paysages entiers, remplis de flore et de faune fantastiques. Je m'inventais des histoires peuplées par des êtres de toute sortes. Mais bientôt distraite, j'ai tourné mon regard vers la fenêtre. Des rayons solaires qui filtraient à travers le verre un peu sale illuminaient des millions de particules de poussières qui scintillaient, argentées, dorées, phosphorescentes, qui flottaient, circulaient et tourbillonnaient comme des étoiles, des planètes, des soleils, des galaxies entières. J'étais aspirée dans leur orbite. J'étais en transe. Un véritable univers m'était révélé. En un instant bouleversant j'« aperçus » une vérité qui ne laissa aucun doute dans mon âme : je vivais dans le corps d'un être créateur/créatrice. Ce corps vivant était composé de l'univers entier. Et dans mon propre corps/univers vivaient aussi des étoiles, des planètes, des galaxies et des êtres. J'étais un dieu/créateur de mon propre univers intérieur. Il existait des mondes imbriqués dans d'autres mondes qui à leur tour étaient imbriqués dans des mondes, de l’infiniment minuscule jusqu'à l’infiniment grand ! Je me suis sentie portée par ce créateur/créatrice d'un amour inconditionnel au milieu duquel je vivais et qui vivait en moi, embrassant tout l'univers, partout présent. Simultanément, je sentis la responsabilité écrasante de devenir un dieu bon, juste et doux envers les êtres dans mon corps/univers. Je compris que la moindre pensée qui n'était pas celle de l'amour pouvait créer des dévastations catastrophiques dans mon univers. J'avais le pouvoir de déclencher des ouragans, des tempêtes, des tremblements de terre en moi ! J'ai saisi avec une clarté qui dépassait l'entendement d'un petit enfant qu'il y avait une interpénétration de tous les univers, de tous les êtres, de toutes les particules. La vie intérieure influençait la vie extérieure et la vie extérieure influençait la vie intérieure.
SériesTechniquesSupportDisponibilité - SériesTechniquesDimensions22 × 1 × 34 cmDisponibilité